Discutons tard ce soir...

29 mars 2007

[Politique] Deux initiatives en ligne sur LeMonde.fr -->

LeMonde.fr propose 2 petits outils intéressants pour vous forger une idée pour les présidentielles.
Un premier permet d'évaluer grâce à une petite vingtaine de questions, le programme dont vous êtes le plus proche. Un peu simpliste et un peu court. On regrettera par ailleurs l'absence totale de questions liées à l'Energie et au Climat (à part une vague sur le nucléaire). Dommage ! Encore des journalistes qui n'ont pas dû lire le Pacte Ecologique.
Un second, plus complet, permet de comparer les programmes des 12 prétendants à l'investiture suprême française. On appréciera la version texte accessible.
PS : Merci à Tistou pour ces 2 informations intéressantes.

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28 mars 2007

[Politique] Pour que le Pacte ne soit pas un poisson d'avril ! -->

Le 1er avril 2007 à 17h00 : TOUS AU TROCADERO à Paris !

Pour que le Pacte Ecologique ne soit pas un poisson d'avril !
Donnez 30 min de votre temps pour laisser un signal fort au futur Président !

Alors mobilisons-nous pour ce mouvement apolitique pour la Planète.

PS : le Conseil de Veille Ecologique de la Fondation Nicolas Hulot donne son avis sur les programmes des candidats : le détail ...

Libellés : ,

[Environnement] Semaine du Développement Durable -->

L'an passé, plus de 1300 actions initiées par des associations, des collectivités locales et des entreprises se sont déroulées sur l'ensemble du territoire. Tous ceux qui souhaitent participer à l’édition 2007 sont invités à déposer leurs projets auprès du ministère de l'écologie et du développement durable.

Pour être retenus, les projets doivent répondre à 3 critères : sensibiliser au développement durable, mettre en avant au moins deux des trois composantes du développement durable, et s'inscrire dans une démarche pérenne.

Cet événement, mis en place par le Premier ministre en 2002, contribue à populariser le concept. Selon un sondage Ifop publié en juillet 2006, 57% des Français affirmaient avoir déjà entendu parler de développement durable alors qu'ils n'étaient que 23% en 2002 !

PS : merci au Blog du Défi pour la Terre pour cette information.

Libellés :

23 mars 2007

[Climat] The 4th Assessment Report / Part 1 -->

Le contexte :
Reconnaissant le problème du Changement Climatique comme une menace potentielle forte, l'UNEP (PNUE en fr) et le WMO (OMM en fr), deux organisations rattachées à l'ONU, ont créé en 1988 sous l'imulsion du G7 l'IPCC (GIEC en fr). Cet organisme a pour objectif d'évaluer sur une base compréhensive, objective, ouverte et transparente les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives à la compréhension du risque du changement climatique pour l'Homme, les impacts potentiels associés et les options pour adapter notre société et en atténuer les effets.

Le rôle :
L'IPCC est composé de chercheurs et scientifiques du Monde entier et sa composition change régulièrement (renouvellement des contributeurs) afin d'assurer l'objectivité des analyses. Le travail de ces membres n'est pas la recherche mais principalement l'analyse, l'évaluation et la synthèse de la littérature technique et scientifique publiée dans les revues soumises à comité de lecture.

L'organisation :
L'organisme est structuré en 3 groupes de travail, chacun centré autour d'une problématique différente et complémentaire :
- Groupe de travail 1 : l'évaluation des aspects scientifiques du système climatique et du changement climatique ;
-
Groupe de travail 2 : l'évaluation de la vulnérabilité des systèmes naturels et socio-économiques, les conséquences positives et négatives du changement climatique et les options pour s'y adapter ;
-
Groupe de travail 3 : l'évaluation des options pour limiter les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et atténuer les effets du changement climatique.

Parmi les activités de ces groupes de travail, la plus connue est l'établissement et la publication à intervalle de temps régulier (quelques années) de rapports d'état de la connaissance dans les différents domaines respectifs à chaque groupe de travail. Ainsi en 2007, paraît le 4ème rapport d'évaluation des connaissances scientifiques sur ces questions.

Le 4ème rapport d'évaluation :
Les membres du groupe de travail 1 se sont réunis à Paris début février dernier pour établir ensemble la synthèse (résumé pour décideurs) du 4ème rapport de l'état des connaissances sur la question du changement climatique. Qu'en ressort-il ? Dans les grandes lignes ...
- Que le réchauffement climatique est "indéniable" (11 des 12 dernières années sont les plus chaudes depuis 1850) ;
- Que la concentration en CO2 dans l'atmosphère est la plus haute depuis les 650 000 dernières années (379 ppm en 2005) ;
- Que cette hausse des températures observée sur la deuxième moitié du XXè siècle est "très probablement” imputable à l’action humaine ;
- Que les prospections pour 2100 de la hausse des températures se situent dans l'intervalle [2 ; 4,5] °C (valeurs moyennes situées dans un intervalle plus large de [1,1 ; 6,4] °C) ;
- Que tous les scénarios prévoient une réduction de la glace de mer (de "un peu" à "disparition totale de la glace de mer en Arctique l'été en 2100") ;
- Qu'il est "très probable" que les phénomènes extrêmes augmentent (en fréquence et en intensité : canicules, précipitations ou seulement en intensité : ouragans) ;
- Que l'inertie du système est de l'ordre du millénaire en raison de la durée de vie du CO2 dans l'atmosphère.

Nota : Pour information, les adverbes de probabilité employés ont été définis selon une échelle de certitude probabilistique (cf résumé pour décideurs page 4/18). I.e. quand on parle de "très probablement", cela signifie que c'est sûr à plus de 90 %.

Conclusions :
Va faire chaud !

Enfin, j'ajouterai un point pour les quelques rares détracteurs un peu perdus sur ces questions : la science n'est pas démocratique ! Tout le monde n'a pas une légitimité de critique sur ces questions. Face à un constat, seuls les spécialistes, chercheurs, experts et scientifiques sont abilités à donner leur avis. Tout le reste n'est que spéculation gratuite de comptoir de bar (avec tout le respect que j'ai pour lesdits comptoirs).

En revanche, sur les solutions pour s'adapter, atténuer et combattre ces phénomènes de dérèglement dont l'origine est nos comportements, les outils économiques, techniques et scientifiques à mettre place constitue une base de débat démocratique certaine et saine.

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[Societe] Statistiques animées sur le monde... -->

Un professeur de statistiques, Hans Rosling, fut stupéfait de découvrir le peu de connaissances de ses étudiants (et de ses collègues) sur la situation dans le monde (mortalité infantile etc), leurs réponses reflétant plus les préjugés et une vision simpliste du monde (l'Afrique c'est comme ça, l'Asie ainsi, etc).
Il a donc réfléchi à une manière de montrer les statistiques qui soit directement compréhensible et marquante.

Il en résulte un outil graphique "animant" les statistiques, Gapminder.
La vidéo de sa présentation en est époustouflante !!!
Durée 20mn.
Pour les plus pressés : 12mn, regardez de la minute 3 à la minute 15.

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22 mars 2007

[Economie] Pollutaxes en Belgique -->

La Belgique lance à son tour les pollutaxes.

Le gouvernement belge est actuellement critiqué pour son projet "in extremis" d'écotaxes. Le projet consiste à augmenter notamment les taxes sur les sacs plastiques (multipliant par trois leur prix de revient !), mais aussi sur les films plastiques (type "micro-ondes") et papier d'aluminium. Il devrait rapporter 67 millions d'euros, que l'opposition considère comme une source "facile" de financement d'un budget déséquilibré.

En quoi les sacs plastiques sont-ils plus nocifs "au kilog" que toute autre forme de plastique ? Cliquez ici pour le découvrir !


Ce projet me paraît bien sûr une bonne avancée ! En effet, taxer un produit a pour effet, suivant la loi de l'offre et de la demande, de faire diminuer à la fois son offre et sa demande. Le seul cas où cela peut se justifier, c'est justement lorsque le produit est nocif à la communauté, voire lorsque ses rendements sont décroissants. Je préfère nettement voir le gouvernement requérir une allonge de budget auprès des utilisateurs de sacs plastiques qu'en augmentant l'impôt sur le revenu ou la TVA !

La seule chose qui m'inquiète dans cet article, c'est de voir nos concitoyens européens prendre de bonnes initiatives par rapport à nous. Le Luxembourg est dans le sprint. Autre exemple, l'Angleterre est en train de mettre en place une fiscalité sur les véhicules volumineux et polluants de plusieurs centaines d'euros par an et par véhicule. Je préfèrerais que la France garde son avance et prenne ses initiatives la première, afin que les innovations dans le secteur des économies d'énergies se passent en France. Cela permettrait de conserver ce genre de R&D dans nos contrées, au lieu de laisser ce secteur, lui aussi, fuir à l'étranger. N'oublions pas que "ce genre de R&D", ce sont les brevets stratégiques qui permettront au pays qui les possède de passer le cap du Réchauffement.

Nous sommes dans une course à la fiscalité sur l'environnement. Pourquoi mettre des impôts sur l'emploi, alors qu'il a besoin d'être soutenu, et pourquoi ne pas s'acharner plutôt contre les produits "mauvais pour l'environnement" ? Sans doute par la mauvaise image de la fiscalité environnementale en politique... Dommage.

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17 mars 2007

[Climat] Rapport Stern -->

Voilà plusieurs mois que je tenais à faire un point d'information sur ce rapport commandé par le Gouvernement Britannique et livré le 30 octobre dernier par l'économiste Nicholas Stern, ancien vice-président de la Banque Mondiale.

Que dit ce rapport ?
Simplement, que ça va coûter bien plus cher d'attendre de se casser le nez sur le changement climatique que d'engager des sommes très importantes pour tenter d'en limiter les effets.

Sommes toutes, c'est ce qu'intuitivement on peut conclure sans être Docteur en économie quand on pense rapidement à un des cas limites de ce qui nous attend. En effet, si le changement climatique et les conséquentes afférentes sont suffisamment graves pour faire disparaître l'Humanité, on peut estimer que le coût de l'action peut être d'emblée illimitée si on veut éviter la conclusion précédemment exposée.

Quelques liens ?
- Le lien en titre est le site officiel source du Rapport Sterne
- Stern Review, version Wikipedia
- La "mise à jour" sur le sujet par Jancovici (partie "Et si on veut vraiment compter, ca donne quoi ?")

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[Energie] L'Europe, porteuse d'espoir -->

Il y a une semaine, les 27 se sont réunis pour définir et se mettre d'accord sur la politique énergétique de l'Europe.

Ce dossier porté par la présidence allemande, et en particulier Angela Merkel, est un vrai succès, digne de ce que l'on peut commencer à attendre de nos institutions Européennes, malgré les difficultés rencontrées par l'UE face à la non-réformisation de ses institutions, à cause des NONs Français et Hollandais sur la Constitution Européenne.

En résumé, voici les éléments principaux qui ressortent du consensus :
- Diminution de 20 % des émissions de GES des 27 d'ici à 2020 par rapport à 1990 ;
- Augmentation à hauteur de 20 % d'EnR dans la production d'Electricité des 27.

L'Union Européenne se positionne à présent comme le leader mondial incontestable en matière de contraintes énergétiques pour la lutte contre le changement climatique. C'est une bonne chose. En revanche, est-ce que ce sera suffisant ... ? Pourvu que les autres suivent.

En lien, vous aurez accès au site de l'UE sur les résultats de cet accord et ici un article de Les Echos à ce sujet.

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13 mars 2007

[Société] Une idée contre les problèmes du travail -->

Introduction

Le travail est une partie de notre vie qui provoque beaucoup de réactions très différentes.
Ainsi de nombreuses personnalités y sont allées de leur maxime (je laisse ceux qui veulent en retranscrire en commentaires...), des analystes de leur analyse, des hommes politiques de leurs solutions.

Réflexion

Le travail :
  • créateur de richesse personnelle et collective, créateur d'activités qui vont (normalement) générer un mieux-vivre pour la société, des revenus pour l'Etat, une croissance économique, ...
  • source d'épanouissement, il nous motive à accomplir de belles choses, nous permet de prendre plaisir et fierté dans l'accomplissement de l'ouvrage résultant
  • permet d'accéder à une reconnaissance sociale
  • favorise le sentiment d'être utile (nombre de gens en arrêt maladie/chomage/retraite se sentent tout à coup "inutiles")
  • activité luttant contre l'ennui, le laisser-aller qui nous guettent (et leurs conséquences négatives sur notre moral)
Mais malheureusement aussi :
  • source de fatigue physique et intellectuelle, de stress
  • peut empêcher d'exercer une passion difficilement rémunératrice (musique, ...) ou non lucrative (association...)
  • limite le temps que l'on peut consacrer à communiquer avec ses ami(e)s, son compagnon/compagne, à s'occuper de ses enfants, ...
  • s'effectue au sein de structures non démocratiques (excepté pour certaines activités, et les SCOP)
  • source de problèmes relationnels, liés par exemple au carriérisme ou à la compétition inter-employés
  • source de problèmes de santé, voire de handicap (pollutions chimiques, contraintes posturales, contraintes de temps, contraintes psycho-sociales, risques en terme de sécurité... là un ergonome vous renseignerait mieux que moi ;-) )
Au final, il y a presque autant de perceptions du travail que de citoyens et tout discours simpliste sur le sujet me parait absurde, en dehors de la complexité de la réalité ("les français veulent travailler plus/travailler moins" ; "les fonctionnaires sont faignants" ; "les travailleurs sont exploités" ; ...) (voir l'article sur l'intelligence).

Problème et idée

Les problèmes à résoudre, bien entendu, sont le fort taux de chomage, les comportements profiteurs : entreprises licenciant abusivement et faisant travailler plus que de raison, et chomeurs souhaitant absolument rester dans leur condition tout en bénéficiant de revenus, etc (comportements qui existent sûrement mais sont peut-être exagérés dans les discours).
Un UMP qui veut permettre aux Français de travailler plus et voudrait plus de flexibilité, un PS qui défend ses 35H, une Extrême-Gauche qui souhaite passer aux 32H et prône l'interdiction des licenciements, des Verts qui luttent contre le temps partiel, etc etc. Chacun y va de ses idées, conséquences de leur vision de la société.

Alors moi, je vais lancer une idée saugrenue qui a ses + et ses -, qui peut résoudre une partie des problèmes, qui pourrait arranger beaucoup de monde :

Et si on faisait des contrats de 20H (des "mi-temps") ? Cumulables à volonté ? et associés à une simplification des licenciements ?

Avantages que je perçois :
  • Selon son envie et ses besoins, chaque travailleur peut mieux décider de son temps de travail ("je veux du temps pour moi" : je cherche 1 contrat ; "je veux gagner ma vie" : je cherche 2 contrat ; "travailler c'est ma vie" : je cherche 3 contrats ; "je suis un fou du travail" : je cherche 4 contrats ou plus... %-/ )
  • On simplifie les différentes possibilités actuelles (35h, 35h annualisées, temps partiel en mi-temps, 3/5, 4/5, 40h...)
  • On diminue la précarité : si je me fais licensier d'un de mes 2 contrats 20H, il me reste l'autre, ouf ! (bien sûr un temps partiel engendre aussi une certaine précarité, mais bien moins forte, plus soutenable).
  • On augmente la flexibilité, chose que les entreprises semblent demander désespérement. Selon leurs besoins, elles font appel à quelques contrats 20H en + ou en -, ou elles peuvent faire passer certains employés de 2 contrats à 1 contrat (c'est un "licenciement" bien plus facile à supporter), ou de 1 à 2 contrats (ou de 2 à 3). Et les licenciements étant moins onéreux, l'entreprise hésite moins à recruter lorsqu'elle en a besoin.
  • De même une conséquence probable sera la possibilité de clarifier la polyvalence dont les DRH sont si friands : une entreprise pourrait facilement donner à un employé 1 contrat 20H sur un poste et 1 autre sur un autre poste. Cela clarifierait certainement les polyvalences "cachées" sources de stress.
  • Il y aurait moins de chômage, moins d'allocataires RMI car il serait plus facile de trouver au moins un contrat 20H. Et moins besoin d'allocations chômage : si je me fais licencier d'un de mes 2 contrats 20H, il me reste l'autre ; donc l'allocation chômage pourrait être dans ce cas un simple complément, puisqu'il y a seulement "chômage partiel".
  • Si j'ai 2 contrats dans 2 entreprises différentes, l'intérêt pour mon travail se maintiendra au long des années : le travail semble bien moins répétitif, plus varié.
  • On peut plus facilement s'occuper de ses enfants (exemple, un des parents passe de 2 à 1 contrat 20H pendant quelques années, ce qui lui permet de continuer le travail qu'il aime et de ne pas galérer à retrouver du travail après une période d'inactivité. Ou encore, les 2 parents prennent chacun 1 contrat 20h)
  • On pourrait plus facilement tenter de mettre fin aux "licenciements déguisés" (un employé voulant démissionner négocie son départ avec son entreprise comme un "licenciement", pour toucher les allocations).
  • Un "employé socialement responsable" aurait moins ce dilemme. Par conséquent le monde serait peut-être meilleur, car une politique d'entreprise socialement ou écologiquement inacceptable aurait moins de chance de se réaliser.
  • Dans notre société, on aime beaucoup catégoriser les gens (celui-ci est un ouvrier, un entrepreneur, un chômeur, un avocat, un vendeur, un fonctionnaire...) et réagir par luttes de catégories, et par intérêts catégoriels. Ce mode de pensée en serait bouleversé, il serait moins facile de tenir des discours simplistes sur telle ou telle catégorie.
  • Un travailleur ayant deux boulots différents dont un "destructeur" (pour lui-même, sa santé) aura probablement moins de problèmes de santé que celui qui fait 40H sur le boulot "destructeur".
  • Les travailleurs peuvent plus facilement améliorer leur "employabilité", car s'ils effectuent deux types de travail différents, ils acquièrent des compétences diverses qu'ils peuvent mettre en avant lors de futures recherches d'emplois.
Inconvénients que je perçois :
  • Pour certains boulots, une personne qui n'est là que 20H peut difficilement être à jour sur ce qu'elle a besoin de connaître pour travailler. Par exemple, un Chef de Projet aurait du mal à gérer son projet pendant seulement 20H. Cela peut être compensé par la négociation de deux ou trois contrats de 20H sur le même poste.
  • Difficulté plus grande de percevoir la réalité du chomage et du travail. Déjà cette année l'INSEE semble officiellement avoir du mal à calculer le chomage... dans un cas limite, pourrait-on facilement appréhender la réalité sociale d'un pays qui aurait 0% chomage et 50% de personnes qui ne travaillent que 20H et qui ont du mal à en vivre ?
  • 2 employés à 20H sont parfois moins efficaces qu'1 seul à 40H. Bon cela dépend évidemment du type de travail, de sa pénibilité, du temps de "mise en route" pour être opérationnel, etc. (pour un travail où on s'épuise au bout de quelques heures ou quelques jours, la tendance serait plutôt l'inverse)
  • La formation d'un employé met plus de temps. Pas deux fois plus, car on utilise mieux le temps d'assimilation et de réflexion (ex. une compétence s'apprend mieux en 20mn chaque jour qu'en 2h30 d'affilée ; vérifié d'après nos expériences de projets INSA et d'après les professeurs INSA qui pronent l'alternance lors de notre stage de fin d'études.)
  • Les plannings de présence des employés sont plus difficiles à gérer pour les RH des entreprises. Cette inconvénient peut être contourné par l'adoption d'organisations simples (ex : 1/3 des contrats sont en 7h-11h, 1/3 en 11h-15h, 1/3 en 15h-19h)

Conclusion

Cette solution me semble permettre de garder les bons côtés du travail tout en minimisant ses mauvais côtés et les problèmes actuels liés au travail.
Mais cela nécessiterait un changement de mode de pensée, ce qui est compliquéééé...
Maintenant à vous de juger.

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12 mars 2007

[Politique] L'art de la réforme -->

Cet article des Echos présente une manière de réformer un pays ou une entreprise. Cette méthode semble être beaucoup utilisée dans d'autres pays. Il s'agit, lors de la conduite de réforme, de dédommager aujourd'hui les personnes lésées de façon qu'elles acceptent la réforme.

Lisez l'article pour l'argumentation : en offrant aux partenaires une somme fixe aujourd'hui, il est possible de débloquer des situations inextricables pour de meilleurs résultats sur le long terme. Cette solution semble excellente car elle permet d'obtenir l'adhésion de chacun par une méthode douce, où il n'y a pas de perdant, où chaque partie trouve sa satisfaction.

Je ne peux m'empêcher d'élaborer mon avis. J'imagine que cette méthode a dû être utilisée maintes et maintes fois en négociation, car les conseillers des partenaires sociaux par exemple ne doivent pas se priver de conseils pour réussir ce genre d'opérations. Juste un regret : l'existence de cette issue donne raison aux privilégiés, puisqu'elle les rémunère. Elle met fin à leurs privilèges, mais en échangeant un capital contre la suppression d'un avantage sur la durée.

Prenons le cas de l'emploi à vie des fonctionnaires et partons de l'hypothèse qu'il serait anormal (ce n'est qu'une hypothèse, cette affirmation pourrait être largement discutée) : si un processus étatique a permis d'accorder ces avantages "indus", c'est que ce processus était défectueux, accordant un trop grand avantage à une population. Maintenant si c'est le même genre de processus qui mène une réforme, qu'est-ce qui prouve que les calculs de rentabilité soient bons ? Qu'est-ce qui prouve que le processus étatique ne va pas, une nouvelle fois, accorder un avantage "trop grand" à ces privilégiés ?

Ah, le processus de décision de l'état... difficile question ;-)

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[Environnement] Malheureusement les déchets ne se ramassent pas tout seuls -->

Initiative citoyenne et sensibilisatrice !

Une de plus me direz-vous ! Oui mais celle-ci c'est pour mieux profiter des vacances d'été. Enfin pour ceux qui en ont.

Plus sérieusement, la campagne est vraiment bien faite ; d'un point de vue communication, on aime. Et en plus c'est bon pour la planète.

Et puis après avoir trimé pendant une demi-journée à ramasser les capsules de canettes, les bidons et les sacs plastiques, beaucoup d'entre nous auront peut-être moins de scrupules à sermoner le petit malin qui jette son emballage de mars ou le golden boy son étui de cigarettes vide dans la rue.

Merci au blog du Défi pour la Terre pour cette info.

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11 mars 2007

[Politique] Et Lepage rejoint Bayrou ... -->

Quoique l'on en pense, ce petit scoup relayé en exclusivité par nos amis du PoliTIC'Show est une mini-tornade dans la campagne.

Corinne Lepage, souvent jugée comme la seule "petite candidate" possédant un vrai programme complet et construit autour de nombreuses problématiques (cf ICI) en haut desquelles environnement et démocratie priment, avait la possibilité, une fois sa visibilité médiatique accrue durant la campagne officielle de récupérer quelques points très corrects au premier tour.

Ses différentes tentatives originales de médiatisation : Catherine de Médicis, le livre fiction de son élection, son projet de constitution, son livre blanc sur l'environnement et l'économie, etc en faisaient une candidate crédible et passionnante pour les débats. Même si on peut regretter sa non-adhésion complète à la fiscalité comme le Pacte Ecologique l'entend.

Son adhésion à Bayrou constitue donc un petit chamboulement intéressant et crédibilise alors d'autant la position de Bayrou. A voir pour les résultats ...

Votre avis ?

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08 mars 2007

[Politique] Les questions que tout citoyen se pose

Sarkozy vient de faire une soirée débat sur "A vous de juger", France 2, clôturée par une rencontre avec Nicolas Hulot. Suivons ses questions, qui sont un bon exercice pour tout citoyen qui cherche à s'informer...
  • Sarkozy: "Que dire au citoyen qui habite dans le Finistère et qui doit faire 20km pour acheter la moindre chose ? Pourquoi lui interdire d'utiliser sa voiture ?"
    • => D'abord, comment faut-il vous le dire, les hommes de la trempe d'Hulot ne sont pas dans l'interdiction, ni dans le totalitarisme. Et c'est justement en carciaturant comme ça, en "extrémisant" ce qu'Hulot n'a pas dit, que Sarkozy peut trouver matière à critiquer.
    • => Ensuite, le Pacte parle de ne pas étendre les zones commerciales périphériques, et plein d'autres propositions qui n'ont rien à voir avec obliger les régions peu peuplées à se dépeupler. Le pacte propose des mesures d'Urbanisation meilleure, de développement durable.
    • => Enfin, désolé, mais le mec qui vit tout seul sur son île, il le fait par ses propres moyens, il ne demande pas à l'Etat de lui fournir un emploi + la Poste + l'EDF. C'est pas humain mais c'est la vie. Le mec qui vit à la pointe du Raz aujourd'hui, il peut le faire parce que la voiture lui a permis de le faire. Il serait à pied, il n'aurait jamais entendu parler de médecine. Donc le Monde, celui qui lui a fourni la Médecine, ce même Monde lui fournira les ressources qu'il est matériellement capable de lui fournir: soit l'essence, soit des enfants, pas les deux c'est pas possible. Désolé.

  • Sarkozy: "Je crois que les agriculteurs respectent l'écologie" (sous entendu: contrairement à vous, M. Hulot)
    • => L'action de Hulot ne porte pas la faute sur les Agriculteurs, ni ne souhaite les rendre plus pauvres ni consiste à créer un monopole de l'Agriculture labellisée Biologique.
    • => Mais on ne peut pas, sous prétexte qu'ils sont pauvres, ne pas regarder comment travaillent les agriculteurs.
    • => Et notamment, l'élevage, l'agriculture intensive et industrielle a cette particularité étonnante: de très grandes quantités sont concernées, tant en surface exploitée qu'en volumes de production ! Donc chacune des décisions qui y est prise a un impact important sur la santé publique et sur l'évolution de l'environnement. Prenons-y garde, c'est tout ce qu'on demande.
    • => Non, le BIO n'est pas ce qu'il faudrait systématiser. Rien ne prouve que le BIO est LA voie de la raison. Mais le Bio, c'est 5% d'exploitants qui font les choses différemment, qui maintiennent la diversité. Et qui dit diversité dit: si on se trompe, c'est pas grave, au moins on aura essayé.

  • Sarkozy: "On me dit qu'il faudrait supprimer la moitié du parc nucléaire demain matin. Et que se passerait-t-il ? On comblerait le manque par du charbon et du fuel, qui sont encore plus nocifs".
    • => Hulot n'a pas pu dire un truc pareil, réfléchissez un peu.
    • => Le Nucléaire produit une énergie quasi-illimitée en quantités industrielles, il est à la mesure de nos enjeux.
    • => Mais n'oublions pas que le Nucléaire reste industriellement dangeureux (industriellement = il peut raser une population en quelques heures et pour des décénies), nous ne pouvons donc l'exploiter que si nous maîtrisons le Zéro Défaut. Est-ce qu'un Etat, efficace comme on connait les états, impossible à corrompre bien sûr, et très au faîte des dynamiques de management du privé, est-ce qu'un Etat a la capacité théorique à produire du Zéro défaut ? Aujourd'hui, en démocratie ? Et demain, si notre régime est "bousculé" par des forces d'opposition vive, par des services secrets étrangers, etc, pourrons-nous ad vitam eternam garantir le zéro défaut ?
    • => Nous restons dépendants de nos approvisionnements stratégiques, et comme à tout jeu stratégique, nous pouvons perdre. Que faire si d'autres nations nous suivent dans cette voie ? Les ressources nucléaires ne sont vraiment pas infinies.
    • => Notre consommation d'énergie double tous les 30 ans. Si nous disposons du Nucléaire sans faire d'efforts, nous pourrons nous installer dans une croissance exponentielle de notre consommation, et à ce prix aucune forme d'énergie ne pourra subvenir à nos besoins. Si nous n'acceptons pas que ce que nous utilisons déjà de nos jours est largement suffisant, la pénurie de ressources énergétiques le fera de manière naturelle, mais dans la douleur.

  • Sans aller jusqu'à se plonger dans une perspective d'avenir, aujourd'hui nos modes de vies (types et quantités de produits consommés, services exigés, urbanisation, mobilité...) sont émetteurs de gaz à effets de serre, c'est le premier enjeu que nous cherchons à contrôler.
  • Le second, c'est que certaines économies d'échelles (=industrialisation de certains secteurs) vont de pair avec la centralisation du risque ("mettre tous ses oeufs dans le même panier").
  • Et le troisième, ce n'est que mon point de vue, c'est que nos comportement individuels nous parraissent innocents, mais par effet de masse ils deviennent nocifs et, si nous ne les réfrénons pas volontairement, la physique le fera pour nous. Par exemple nos gargantuesques envies de viandes, notre consommation d'eau propre, nos déchets, etc.
Merci M. Sarkozy, vous avez les arguments banals de tout citoyen qui ne s'informe pas. Je pardonne au citoyen qui ne s'informe pas. On a vu ce que l'on voulait voir, vous n'avez pas compris ce que vous avez signé, pire: vous argumentez "contre" ce que vous avez signé.

Image sous licence GNU FDL 1.2.

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[Société] Femmes au pouvoir, analyse du Monde -->

Allez, je vais un peu "dépasser mon quota" en terme d'articles successifs sur ce blog, mais bon, je me permets encore un post, tant cet article du Monde est intéressant ! (ça va faire plaisir à Vintz, et aussi à Charlotte petite ! ;-) )

Pour ceux qui n'auront pas encore remarqué (c'était mon cas jusqu'en 2003, candide que je suis...), nous vivons dans un monde très machiste.
Depuis des siècles, les femmes ont beaucoup plus de devoirs que les hommes et beaucoup moins de reconnaissance : elles accèdent rarement au pouvoir, sont souvent cantonnées aux taches ménagères et à la garde des enfants, particulièrement parmi les générations précédentes.
Dans les normes de nos sociétés, les attentes sont nombreuses : elle doivent être belles, minces, correspondre aux standards de beauté de notre société, intelligentes, souriantes, avoir de la conversation, avoir de l'humour, de la culture pour s'affranchir du préjugé sur les blondes, s'habiller à la mode, ne pas s'énerver (ou : pas trop rapidement), ne pas faire preuve de faiblesse en période de règles sous peine de déclencher des moqueries, savoir faire le ménage et la cuisine (et le faire souvent !), s'occuper de leurs enfants, ne sont pas souvent aidées par leurs compagnons, doivent sacrifier leur vie professionnelle pour leurs enfants, elles ont plus de mal que les hommes à trouver un boulot, sont moins payées, sont facilement traitées de salopes (existe-t-il l'équivalent pour un homme ?) ou critiquées...
Je ne fais pas l'inventaire pour les atteintes envers les hommes, mais elles sont évidemment bien moins nombreuses !

Cependant les choses changent et évoluent, fort heureusement. Par exemple,
cet article du Monde s'intéresse aux femmes qui exercent des postes de pouvoir, et tente brillamment d'en dégager des caractéristiques.
Je vous recommande vivement sa lecture !


De plus, un livre très intéressant que je vous invite à feuilleter ou lire (trouvable par exemple à La Boutique du commerce équitable,1 rue Désirée Lyon 1er) :
"Mon Corps est un champ de bataille" (analyses et témoignages) ; édition Ma colère.
(âmes trop sensibles attention : des personnes osent y témoigner ouvertement des choses surprenantes et très personnelles)

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[Climat] Réchauffement : des effets peu connus -->

Quand on parle du réchauffement climatique, on pense généralement (et encore, pas tout le monde pense à tous les éléments de cette liste...) :
  • aux températures qui s'élèvent et s'élèveront
  • à une fréquence accrue de catastrophes (ouragans etc)
  • au niveau des mers qui s'élèvera et inondera plusieurs pays
  • la fonte des neiges
  • la désertification de quelques zones géographiques
  • des conflits inter et intra nations

Par contre, on oublie facilement qu'il s'agit plus généralement d'un "dérèglement" climatique, et donc les conséquences seront aussi une difficulté d'adaptation des espèces, animales comme végétales.
Par exemple, la plupart d'entre nous a déjà vu des plantes fleurir des semaines/mois en avance à cause de la douceur, puis subitement dépérir à l'occasion de quelques jours de brusque refroidissement.
Je vous pose donc la question : comment fera-t-on pour se nourrir si les céréales/légumes/etc ont du mal à supporter les variations de climat non habituelles ?


Autre problème en parallèle :
Selon le site Wolf at the door, une agriculture sans pétrole pourrait nourrir au maximum 2 milliards de personnes.
Qu'en est-il d'une agriculture sans pétrole dans un climat hostile ?


Dernière chose :
Notre économie et mode de vie sont tellement dépendants du pétrole, que tout sera fait pour en trouver des alternatives. Ce qui est fortement encouragé aujourd'hui est le développement des "biocarburants".
Ceux-ci sont produits à partir de céréales, ce qui enlève de l'espace à l'agriculture nourricière.



En conclusion, un des effets les moins connus du réchauffement climatique est le problème de nourriture qui menace directement notre survie. Et cet effet est aggravé par la future déplétion du pétrole.

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07 mars 2007

[RSE] Dilemme du cadre socialement responsable -->

Une thématique à laquelle j'ai souvent réfléchi...

Un cadre (et plus généralement tout employé d'une entreprise) ayant des valeurs personnelles (éthiques, humaines, ...) peut être soumis à un conflit de valeurs avec son entreprise.
Par exemple, lorsqu'un supérieur hiérarchique lui demande de conduire un plan de licenciement massif. Ou encore, lorsqu'on lui demande de faire un choix ou un travail dont le cadre sait pertinemment qu'il va être néfaste pour l'environnement.
Dans certains cas sa responsabilité juridique pénale est même engagée.
Le dilemme se pose alors sur la réaction à adopter.

D'un côté, voulant être en accord avec ses valeurs, il voudrait s'opposer à la volonté de sa direction, voire démissionner. Il souhaiterait exprimer son désaccord et ne voudrait pas être responsable de ce qu'on lui demande de faire.

Mais d'un autre côté le risque est grand de perdre son emploi (chômage sans indemnités dans le cas d'une démission) et la crainte de ne pas retrouver de travail (ou de travail aussi intéressant ou valorisé) pourrait l'amener à se taire et à se sentir obligé d'agir à l'encontre de ses convictions. Il se peut aussi que son départ (ou simplement l'expression de son opposition) engendrerait de graves problèmes pour l'entreprise, et qu'il ne le souhaite pas.

Enfin, une pensée courante est "si ce n'est pas moi, de toute façon quelqu'un d'autre le fera"...
Ce genre de pensée est compréhensible bien entendu, mais c'est justement cela qui forge l'inertie d'un système et permet aux pires choses de se produire (pensez aux mêmes genres de pensées qui ont dû traverser l'esprit d'innombrables soldats et citoyens lors de la dernière guerre mondiale).

Donc, que faire ?


L'article de Novethic sur ce sujet nous informe que la CFDT-Cadres a mis en place une aide pour ce genre de situations :
  • une Démarche de discernement (PDF) pour les non-adhérents, qui permet de se poser des questions pertinentes afin d'avoir une meilleure vision de ses marges de manœuvres et de nos priorités
  • pour les adhérents, des conseils et une aide personnalisés

La CFDT-Cadres fait plus globalement partie d'un groupe, l'Initiative Internationale pour la Responsabilité Sociale des Cadres (IRESCA), qui oeuvre pour faire émerger la problématique et réfléchir aux actions à mettre en place.
L'IRESCA propose un Manifeste pour la responsabilité sociale des cadres (PDF), dont voici un extrait :
(...) rompre un double silence :
- celui des cadres en entreprises qui n’ont pas de réel droit à une parole différenciée et alternative, qui n’arrivent pas à risquer individuellement cette parole pour interroger les critères de décisions auxquelles ils n’ont pas toujours participé mais qu’ils sont souvent chargés de mettre en oeuvre. Les politiques des entreprises, le pilotage stratégique par les coûts, en particulier, induisent des contraintes que les cadres assument au prix de contradictions vécues individuellement. Ils sont conduits à faire des choix, entre la morale et le respect des ordres donnés, entre la sécurité et l’efficacité, entre leur conscience citoyenne, la prospérité de leur entreprise et leur avenir professionnel.
- celui des entreprises qui abordent très souvent la question de la responsabilité sociale dans leur politique de communication mais qui n’offrent pas, pour autant, à leurs cadres les moyens de l’exercice effectif de leur responsabilité professionnelle et sociale.


NB : le site de l'IRESCA nous apprend qu'un colloque sur ce sujet a eu lieu fin 2006 à... l'INSA de Lyon !

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02 mars 2007

[Politique] Football, j'écris ton nom -->


Je ne résiste pas à l'émotion, je viens d'apprendre sur le blog d'un copain que le Salvador a envahi le Honduras en 1969. La cause ? Un match de football.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Honduras

C'est ce genre de moment qui me fait redescendre les pieds sur Terre. C'est aussi l'expérience du pays où je vis, cet étrange pays où l'on trouve la plus grande station essence du monde, où le revenu minimum est 1400€ pour les gens sans diplômes, 1800€ quand vous avez le bac, où tout le monde possède son PdA et un écran plasma géant dans le salon, et des voitures full-options...

Il y a un tel décalage entre ces préoccupations et toutes celles qui me semblent mille fois plus importantes pour notre monde... Comment arriverons-nous à tous les rendre sensibles à l'avenir de la planète ?

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01 mars 2007

[Environnement] Les 24h00 du Défi pour la Terre -->

En avant première, la FNH nous fait part du lancement officiel des 24h00 du Défi pour la Terre.

Le but du jeu ?
Des étudiants de plusieurs écoles et universités de France participent à une action sensibilisatrice à l'environnement pendant le mois de mars 2007. Avec 5 000 € à gagner pour mettre en oeuvre une action durable dans l'établissement du groupe d'étudiants gagnants.


Ceux qui ont répondu présents ?
> LYON
- Université Lyon 2 (IEP) : actions les 3 et 4 mars
- Centre de Formation en Communication Graphique et Web : actions les 23 et 24 mars
> GRENOBLE
- Instituts Univeria (BTS gestion et protection de la nature) : actions les 6 et 7 mars
- Ecole de Management : actions les 28 et 29 mars
> SAINT-MARTIN D’HERES
- Institut Nationale de Polytechnique de Grenoble : actions le 29 mars
> TOULOUSE
- Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse : actions le 3 mars
- Ecole nationale de la météorologie : actions le 10 mars
- Institut Supérieur de Communication : actions les 24 et 30 mars
- ENSEEIHT : actions les 28 et 29 mars
> BRUZE
- Ecole des métiers de l’Environnement : actions les 1er et 2 mars
> BREST
- Ecole Supérieure de Commerce : actions les 9 et 10 mars
> VANNES
- Lycée Notre Dame Le Ménimur : actions les 28 et 29 mars.

> RENNES
- Lycée professionnel Louis Guilloux : action les 27 et 28 mars
- Ecole Joliot-Curie
- Ecole Supérieure de Commerce de Rennes
- et enfin, et ça fait plaisir, l'INSA : actions les 24 et 25 mars

Que vont-ils faire ?
Challenges sportifs, expositions, animations pédagogiques, conférences, collectes de déchets… Les participants ont rivalisé d’imagination pour faire de cette première édition des « 24 heures du Défi pour la Terre » une réussite.


Alors que le compteur du Défi affiche 665 000 engagés fin février… Combien serons-nous à la fin du mois de mars ? Faites passer le message...

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