Discutons tard ce soir...

25 avril 2007

[Environnement] Venez donc découvrir la malicieuse Maya ... -->

Parmi les sujets qui me mobilisent sérieusement - entendez qui m'inquiètent sérieusement - un m'apparaît comme particulièrement grave, même si seulement symbolique (ou pas) : la disparition massive et mystérieuse d'abeilles dans de nombreuses régions du Monde, et tout particulièrement ces derniers temps aux Etas-Unis.

Et si on s'en réfère à la vision d'Einstein en la matière, ça n'annonce rien de bon ! « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’Homme n’aurait plus que 4 années à vivre; plus de pollinisation, plus d’herbe, plus d’animaux, plus d’hommes... »


Alors enquiétons-nous de notre futur, en cette seconde phase de campagne présidentielle, signons le pacte et agissons chacun dans notre coin.

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22 avril 2007

[Climat] Une équation résoluble

Ou comment concilier lutte contre le changement climatique et croissance économique des « nouveaux géants »* ?
* entendez par là, la Chine, l’Inde, le Brésil, etc

Vous connaissez tous les problèmes liés à cette pollution diffuse et globale qu’est l’émission anthropique de Gaz à Effet de Serre en trop grande quantité pour que la Planète puisse les « traiter » sans que cela n’entraîne des déséquilibres, entre autres climatique.

Vous savez aussi tous le bilan qu’en a dressé la communauté scientifique à la quasi-unanimité sur la nécessité de réduire ces émissions. De manière globale, l’équation est assez simple : il faut réduire les émissions de GES, et donc notre consommation énergétique et agricole (principalement d’élevage).

Ces objectifs bien formulés et acceptés de tous se sont inscrits – timidement mais inscrits tout de même – dans le protocole de Kyoto et dans son application. D’autres initiatives existent localement : l’Europe – par exemple - va plus loin avec son dernier conseil sur la politique énergétique.

Seulement, pour parvenir aux objectifs imposés par la physique, sans faire exploser le vernis démocratique et économique de nos sociétés - là où il existe - il s’agit d’y aller graduellement mais sûrement. C’est le « sûrement » qui pose véritablement problème, car il sous-entend que TOUT LE MONDE s’y mette. Et là le bas blesse.
Si certains pays se montrent pionniers en la matière, d’autres restent durablement à la traîne, entre autres les pays – que j’appellerai pour l’occasion – les « nouveaux géants ».

Comment en effet imposer à ces Etats des objectifs contraignants de réduction des GES, alors que les premières conséquences de cette pollution sont majoritairement dues aux sociétés occidentales ?

Nous aurions bon dos à tenter de convaincre ces puissances qui aspirent à « l’épanouissement économique » (au sens que nous lui donnons aujourd’hui), alors que nous avons largement émis, pollué et outrepassé nos droits « naturels » à émettre.


Comment alors les accompagner le plus rapidement possible dans une dynamique de développement - économique – vertueuse ? La question se pose indépendamment même du fait que nous soyons - nous, occidentaux – dans des comportements vertueux ou pas.

Si on exclue toute coercition non démocratique, ou par ingérence, et tout élan général de générosité humanitaire, j’entrevoie trois façons d’y parvenir :

Solution 1 : La solution « sociale-démocrate ». Nous avons largement utilisé des technologies et techniques fortement polluantes ou énergétivores pendant un siècle et demi. Il s’agit d’éviter que les puissances émergentes ne passent pas par cette étape en effectuant un saut technologique vers des modes de production/consommation plus respectueux. Pour cela, les pays occidentaux pourraient gratuitement (ou quasi-gratuitement, la gratuité ne me plaisant guère) opérer un transfert de technologies à ces pays.

Solution 2 : la solution « libérale ». D’une certaine façon, cette situation revient à gérer un processus de réformisation d’une situation non durable ou en déséquilibre : imposer une règle unique pour tous, même si cela fait des mécontents. Donc pourquoi ne pas dédommager ces pays pour le manque à gagner économique associé à la substitution de modes de production/consommation plus onéreux (autres énergies, équipements efficaces, non destruction de la forêt, etc) ?
Cette solution a été suggérée par le ministre indonésien de l'environnement, Rachmat Witoelar, dont le pays abrite 10 % des forêts tropicales mondiales. L’idée : « si l'Indonésie et le Brésil contribuent à l'alimentation de la planète en oxygène en luttant contre la déforestation, a-t-il expliqué à l'agence Reuters, pourquoi les pays riches ne les dédommageraient-ils pas du manque à gagner ainsi subi ?"

Solution 3 : la solution « ultra-libérale ». Si chaque pays occidental instaure une sorte de TVA écologique à leurs frontières (fameuse taxe Cambridge) avec un taux bas pour les produits et services vertueux et un taux élevé pour les produits et services provenant d’entreprise/de pays où les émissions sont élevées et les contraintes environnementales faibles.
L’inconvénient de cette solution est que la charge de l’investissement et de la bonne tenue des règles vertueuses revient exclusivement aux pays émergents. En gros, on les pénalise en jouant sur leurs exportations. Mais à aucun moment les pays occidentaux n’opèrent une quelconque solidarité « Nord-Sud ». C’est un simple « débrouillez-vous » pour produire propres, même si nous, nous en avons profité pendant des décennies. Au risque de créer un schisme de la mondialisation.


Vous imaginez aisément pour laquelle de ces solutions mon cœur penche. On pourrait par exemple imaginer ainsi que tout ou partie de la dette de certains pays puissent être annulée en échange d’efforts quantifiables en matière énergético-climatique.

Il ne faudrait pas pour autant tomber dans l’excès qui serait de limiter la croissance économique de ces pays en échange de revenus substantiels ne revenant qu’à certains, mais bien de chercher à limiter – voire réduire – les émissions de GES. Les pays occidentaux financeraient ainsi la vertu écologique. C’est un exemple – si en fallait encore un – de la nécessité de donner un prix aux services dispensés par la nature.

Votre avis ? ou une autre solution ?

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21 avril 2007

[Environnement] Parcs informatiques -->

Depuis hier soir, minuit, il est interdit de diffuser de nouvelles informations politiques. Il paraît qu'on devrait même modérer les commentaires ! Cela nous laisse une trêve d'un week-end pour passer des informations hors-campagne ;-) Que faire pour l'environnement dans le monde de l'informatique !?


Le CNRS s'est penché sur le sujet et diffuse études et matériel de sensibilisation !

Le Livret Vert explique l'enjeu environnemental, le contexte législatif, et les mesures que l'on peut prendre. Notons par exemple de systématiquement remplir le bac par défaut d'une imprimante avec du papier brouillon; lorsque l'utilisateur imprime un document important, il peut explicitement spécifier l'usage du bac 2. Notons aussi le dictionnaire d'écolabels, les mesures d'évaluation et d'optimisation de la consommation énergétique et l'élimination du vieux matériel.

Selon l'étude précitée des Nations Unies de 2002, la fabrication d’une unité centrale avec un écran 17'' (24 Kg) nécessite 240 kilos d'énergie fossile, 22 kilos de produits chimiques et 1 500 litres d'eau.

En termes de recyclage, les écrans plats ont également un avantage: Le dos de leur dalle constitué par les composants électroniques est facile à séparer du verre et du plastique.
Le surcoût d'un LCD 17’’par rapport à un écran classique identique est remboursé par les économies d'électricité effectuées au bout de trois ans d'utilisation

On entend souvent qu’il est préférable de laisser les ordinateurs en marche et que les démarrages répétés affectent la durée de vie des composants. Ceci n’est plus le cas aujourd’hui. L'usure des disques durs vient plus des activités de lecture que du démarrage ce qui pousse les professionnels à calculer la durée de vie des disques en heures de fonctionnement. La durée moyenne de vie d’un disque étant de 25000 heures, finalement, il vaut mieux l’éteindre pour repousser l’échéance.


Si la mise en pratique de ces idées représente une trop grande implication de votre part, rappelons que des entreprises de conseil peuvent le faire gratuitement, en échange d'un intéressement aux économies réelles. Pour connaître des exemples, contactez-nous. Plus d'excuse du style "l'environnement, c'est pas mon métier" !

L'image n'est pas sous licence CC.

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18 avril 2007

[Politique] Si votre choix n'est pas encore fait !

A l'image de mes deux derniers posts, voici quelques liens divers sur les présidentielles :

- Un des nombreux questionnaires qui vous donne votre tendance politique et donc votre candidat chouchou.
- Un autre !
- Encore un autre plus amusant !
- Un site passionnant sur l'Europe, pour donner son avis et apprendre aussi sur l'Europe.
- Les vidéos et bandes son des interview de tous les (ou presque Ségo et Sarko ayant fait faux bon 1 & 2) candidats faites par ce blog pluraliste et citoyen dirigé par, entre autres, notre ami Nicolas Voisin.
- Et enfin pour sourire, le candidat qu'il ne faut pas oublier.

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[Climat] Billet "Misceallena..." bref ! Divers

Idem que pour son prédécesseur ...

- Un rapport de l'UCS USA sur les méthodes économico-scientifico-médiatiques du pétrolier ExxonMobil pour "prouver" que la cause du Dérèglement Climatique n'est pas anthropique.

- Un futur nouveau tube de l'été ...

- Un chat en vidéo avec Nicolas Hulot.

- La bibliographie du Hors-Série "Trop chaud" de fin 2006 de Courrier Internationnal :
Livres d’auteurs français
- Climat : chronique d'un bouleversement annoncé, de Didier Hauglustaine, Jean Jouzel et Hervé Le Treut (Le Pommier, 2004).
- L'Effet de serre. Allons-nous changer le climat ? de Hervé Le Treut et Jean-Marc Jancovici (Flammarion, 2004).
- Le plein, s'il vous plaît ! La solution au problème de l'énergie, de Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean (Le Seuil, 2006).
- Climat : jeu dangereux, de Jean Jouzel et Anne Debroise (Dunod, 2004).
- Atlas de la menace climatique. Le réchauffement de l'atmosphère, enjeu numéro un de notre siècle, de Frédéric Denhez, (Autrement, 2006).
- Regards sur la Terre, AFD-IDDRI (Presses de Sciences-Po,2006).
- Effondrement. Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, de Jared Diamond (Gallimard, 2006).
- Le Réchauffement climatique. Un guide d'initiation au changement du climat, de Fred Pearce (Calmann-Lévy, 2006).
- Marée montante. Enquête sur le réchauffement de la planète, de Mark Lynas (Au diable vauvert, 2005).
- Science Magazine's State of the Planet 2006-2007, sous la direction de Donald Kennedy.
- Plan B 2.0. Rescuing a Planet under Stress and a Civilization in Trouble, de Lester R. Brown.
- The Revenge of Gaia. Earth's Climate Crisis and the Fate of Humanity, de James Lovelock (préface de Crispin Tickell).
- Field Notes from a Catastrophe : Man, Nature and Climate Change, de Elizabeth Kolbert.

Sites internei institutionnels
http://www.ipcc.ch/> Le site du Groupement intergouvernemental d'experts sur le climat.
http://www.unep.org/> Le site du Programme des Nations unies pour l'environnement.
http://www.manicore.com/> L'excellent site de Jancovici.
http://www.realclimate.org/> Le blog des scientifiques américains. Une référence.
http://www.defipourlaterre.org/>Sites d'information
http://www.grist.org/> Un remarquable site d'information.
http://www.climateark.org/> Un portail assez riche.

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[Energie] Billet "Misceallena..." bref ! Divers

Bonjour,

Quelques brèves pour la culture générale de l'énergie de nos lecteurs :
- Des Australiens qui ne font pas les choses à moitié.

- Université de la Terre 2007 - "Énergies du futur, futurs modes de vie" : un forum annuel organisé chaque année (2005, 2006) par la très éco-citoyenne entreprise Nature & Découverte. Green people, vidéos et bandes son des débats de ces universités disponibles sur les sites webs associés.

- A défaut de vous payer (ou faire payer par votre entreprise) le dernier World Energy Outlook 2006 de la très honorable IEA, vous pourrez gratuitement profiter de quelques graphiques pertinents.

- Un peu de notion d'ordre de grandeurs ... selon Hulot :
"L'histoire de la planete ramenee a 1 annee. On ne sait ni pourquoi ni comment, la planete Terre est nee il y a 4 milliards d'annees. Puis la vie a evolue a sa surface, sous les eaux et dans les cieux. Et le temps passa. Imaginez l'histoire complete du monde condensee en une annee qui commence le 1er janvier. Quelques jours plus tard, la premiere bacterie est apparue. Un miracle d'evolution a suivi. Chaque couche de boue, d'eau et de terre fut habitee. Les meduses et les araignees n'apparurent qu'au debut novembre, les fougeres, le 20 novembre. Quand les poissons habiterent les eaux, les insectes ailes s'envolerent. Du 1er au 15 decembre, les dinosaures regnerent en maitres. Le 31 decembre, a minuit moins le quart, l'humanite apparut. Il y a tout juste 2 secondes debuta la revolution industrielle, et avec elle un massacre sur la terre qui a epuise ses ressources."

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14 avril 2007

[Politique] Economie et environnement

En cliquant sur ces liens, vous (ne) pourrez (pas) lire deux articles de la Tribune de jeudi dernier dont je souhaite parler ici (suivant que vous êtes abonnés ou non ;-) )

"Le point de vue de... Christian Saint-Etienne - Les fondements d'une troisième voie pour la France"


"Le point de vue de... Marc Benayoun, Boston Consulting Group - Gaz et electricité: l'intérêt de la vérité des prix."

Il s'agit de deux articles qui sensibilisent de nouveau à l'importance d'une fiscalité croissante et progressive sur les énergies fossiles (pour comprendre ses principes - et l'internalisation des externalités, cliquez ici). Comme le montrent ces nouvelles références, cette mesure économique est une condition sine qua non pour la protection de l'environnement, et elle est plébicitée à l'heure actuelle par les personnalités ayant travaillé le sujet: Jancovici (Consultant en énergie), Hulot, Stieglitz (ex-directeur général de la Banque Mondiale, cf notre blog).

Citations:
  • En faisant la liste des dettes de l'état Français: "Notre dette écologique est encore plus dangereuse. Il faut donc introduire une taxation progressive des énergies fossiles afin qu'il en coûte moins cher de protéger l'environnement que de le polluer; et introduire une taxe carbone au niveau européen de façon pogressive".
  • "Cette taxe doit permettre de développer l'emploi en réduisant à due concurrence les cotisations sociales pesant sur le travail"
  • ...et dans l'autre article: "En maintenant des tarifs trop bas, a priori pour protéger le pouvoir d'achat, les pouvoirs punlics ne rendent service ni aux Français ni aux opérateurs énergétiques nationnaux"
  • "En révélant aux consommateurs les vrais prix de l'électricité et du gaz, les pouvoirs publics pourraient plus facilement engager des programmes de réduction de la consommation"
  • "A ceux qui ne voient pas l'impact environnemental d'une baisse de la consommation d'électricité en France, puisqu'elle est d'origine nucléaire à 80%, on peut répondre la chose suivante: une telle baisse permettrait à EDF de récupérer des capacités d'exportation. Or tous les pays vers lesquels la France exporte traditionnellement comportent dans leur mix énergétique une part significative de production d'électricité à combustible fossile"
Rappelons qu'une augmentation des taxes sur l'énergie fossile permet à l'état de trouver d'autres financements et d'éviter une augmentation des impôts provenant d'autres sources, telles que l'impôts sur le revenu, voire de le réduire.

Rappelons que Christian Saint Etienne, comme vous pourrez le lire sur Wikipédia, est diplômé de sciences économiques de l'ESC Paris, London School of Economics et de l'Université Carnegie Mellon; est membre du Conseil d'Analyse Economique du Premier Ministre, et du Cercle des Economistes (destiné à offrir une analyse au public de la pertinence économique des propositions politiques).

Rappelons aussi que cet homme est conseiller de Bayrou, Bayrou étant le seul candidat s'étant prononcé explicitement "pour" une fiscalité croissante et prévisible sur les énergies fossiles. Au grand dam des analystes environnementaux.

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06 avril 2007

[Politique] Le risque sécuritaire, ça existe aussi -->


En cliquant sur le titre de cet article, vous découvrirez un article de René Vazquez Diaz paru dans Le Monde Diplomatique d'Avril 2007. Il relate les événements de Copenhague début mars.

L'article explique comment les autorités danoises ont mis tout leur poids pour faire cesser le plus rapidement possible les échauffourés. Il explique aussi les raisons et les dimensions de ces échauffourés. L'article inquiète, par les méthodes employées par les forces de l'ordre, qui semblent "pour un cas exceptionnel de guérilla urbaine" prendre leurs aises avec le cadre juridique.

L'article tombe à pic. Il montre qu'un état qui met trop l'accent sur la sécurité urbaine peut très facilement ne pas rester démocratique. Il y a en France des citoyens qui veulent voter pour un état très sécuritaire, parce qu'ils se sentent à l'abri, grâce à leur honnêteté, de toute inculpation. Ces citoyens-là se sentiront probablement bien seuls une fois instauré l'état de sécurité, où la machine judiciaire fonctionnera beaucoup plus rapidement, mécaniquement, avec des prérogatives décuplées en cas de manifestation "dangereuse pour la sécurité de l'état", etc.

Rappelons que le plan Vigipirate, à l'origine temporaire, a fonctionné sans interruption depuis 1995. Et si d'autres plans "à circonstances exceptionnelles" venaient à devenir éternels eux aussi ?

Image issue de Wikinews: http://fr.wikinews.org/wiki/Image:B%C3%A5l_N%C3%B8rrebrogade_16.dec.jpg#

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03 avril 2007

[Politique] Langage des candidats -->

Un professeur d'Informatique et de Linguistique, Jean Véronis (membre du Politic'Show semblerait-il), nous propose sur son site un outil d'analyse des discours des candidats à la présidentielle. En rentrant un mot clef (exemple : réchauffement), on peut retrouver les discours où il est prononcé, comparer l'utilisation de ce mot selon les candidats, ou encore voir les mots qui y sont le plus souvent accolés.

Son blog décrit les évolutions de l'outil ainsi que des résultats d'analyses intéressants.
Un article du Monde nous décrit quelques autres résultats croquants.

Voici un petit résumé :
  • Arlette Laguillet prononce quasiment toujours le même discours...
  • Chirac adore le mot "naturellement", et l'a plusieurs fois prononcé accolé à un mensonge avéré.
  • Le mot "réchauffement" a le plus souvent été prononcé par Bayrou, puis Royal, puis Sarkozy, puis Le Pen, puis Voynet
  • "vouloir" est le verbe le plus fréquemment utilisé pour Royal et Sarkozy, et "faire" pour Bayrou et Le Pen
  • Le nombre de citations de Sarkozy dans la presse est globalement en augmentation constante ; celui de Bayrou en forte hausse depuis février et celui de Royal en baisse depuis début mars
  • Lors du congrès du 14/01 Sarkozy a prononcé 27 fois "Je veux être le Président"
  • Répartition de "Je veux" et "Il faut" :
  • Fréquences relatives (pour 10000 mots) (en janvier)

    BayrouLePenRoyalSarkozy
    entreprise25658
    peuple203584
    salariés75266
    travail4183040


Intéressant non ?
Davantage sur son blog...

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